Pour beaucoup d’occidentaux, l’opinion publique Iranienne est un mystère. L’Iran est un pays traversé de courants profonds et divers, qui s’expriment dans la société civile, même si c’est de manière contrainte.
Société profondément islamique, comme l’est son régime politique ? Moderne et aspirant à une plus grande ouverture sur le monde, s’exprimant à travers le mouvement vert (جنبش سبز ایران) ? Comment embrasser d’un seul regard Téhéran la ville moderne, Qom la religieuse, Tabriz l’Azeri, Ispahan qui garde la trace des empires glorieux ? Les citadins ou les ruraux ? Les Persans, les Kurdes, les Azeris, les Arabes, les Lors ou encore les Baloutchs ?
Défi difficile, d’autant plus que la République Islamique d’Iran impose de fortes limites sur ce qui peut se dire à l’intérieur du pays, même si, comparé à de nombreux pays de la région, une relative liberté d’expression a court, tant qu’on ne traite pas des sujets « tabous ».
Dans ce contexte, le travail que le Center for International & Security Studies de l’Université du Maryland (CISSM) effectue depuis 2013 est remarquable : organiser, sur une base régulière (au moins une fois par an), un sondage d’opinion traitant un large ensemble de sujets. En posant régulièrement des questions identiques, ce sondage permet aussi un véritable suivi des évolutions et des courants qui traversent l’opinion publique du pays.
Apple apporte un soin particulier à la sécurisation de son système d’exploitation, désigné d’abord sous le nom de MacOS X, puis macOS 10 et macOS 11. Cette suite d’articles a pour vocation à réaliser un tour d’horizon des solutions que l’éditeur a implémenté, progressivement, pour prévenir la compromission du système par un logiciel malveillant (malware).
Pour commencer, une petite présentation de Gatekeeper.
Depuis plusieurs années, Apple a mis une énergie considérable dans le développement d’un macOS plus sécurisé, avec notamment GateKeeper, Kernel Integrity Protection ou encore System Integrity Protection (SIP).
macOS Big Sur amène, du point de vue de la sécurité, un nombre intéressant de nouveautés, comme par exemple la “suppression” des extensions Kernel hors de l’espace noyau ou des améliorations de la notarisaton des applications. Avec l’arrivée des puces M1, l’intégrité du processus de boot a été amélioré, et d’autres améliorations sont déployées progressivement, notamment, l’authentification des pointeurs.
L’objectif de cet article est de présenter l’une des nouveautés de macOS Big Sur : l’introduction du SSV, le système de sécurisation de l’intégrité du volume Système.
Intelligence. Ce mot est partout, utilisé à toutes les sauces. Nos enfants sont qualifiés d’« intelligents » s’ils réussissent à l’école. Les capacités de calcul mental de notre voisin éveillent notre admiration. Nous espérons tous être, un minimum, intelligents, et certains surestiment leurs propres capacités cognitives.
Néanmoins, lorsqu’il s’agit de déterminer ce qu’est l’intelligence, c’est tout de suite sensiblement plus compliqué. Disons-le tout de go : il n’existe pas de manière unique, uniformément admise de définir l’intelligence.
Mes explorations du moment m’ont permis de “jouer” avec Sagemath et Jupyter, afin de simuler des systèmes gravitationnels peu complexes, mais pour lesquel il n’existe pas de solution analytique simple.
Le fichier Jupyter associé est disponible ici, mais ce billet est destiné à le résumer.
Résumé : La France est bien une démocratie, mais c’est une démocratie largement imparfaite.
Tous les ans, l’institut “The Economist Intelligence Unit” produit un rapport sur l’état de la démocratie dans 165 pays de part le monde.
Cette étude examine la qualité des démocraties sur la base de 5 familles de critères, synthétisant 60 questions : ouverture du système politique ouvert, efficacité du gouvernement, participation politique, culture politique et libertés publiques.
Le lien sur le site de l’éditeur
David Elbaz est astrophysicien et chef du laboratoire Cosmologie et Evolution des Galaxies au Service d’Astrophysique du CEA Saclay. Ce n’est, heureusement, pas un illuminé qui ne sait pas de quoi il parle, comme on en trouve malheureusement beaucoup parmi les publications de vulgarisation dans le domaine de la cosmologie et de la physique théorique.
Dans ce livre, David Elbaz propose de faire un tour d’horizon des connaissances en cosmologie à l’heure actuelle, dans un domaine qui a énormément bougé, y compris depuis 20 ans.
L’Univers, à large échelle, est en expansion. C’est ce qu’à découvert Hubble dans les années 30. Mais ces résultats sont-ils valables à une échelle plus “locale”, par exemple au sein du système solaire ? Par exemple : la Terre et la Lune s’éloignent-ils ? C’est ce que nous allons explorer dans ce billet.
Ce billet est le prolongement d’une réponse postée sur un groupe consacrée à l’astrophysique et à l’astronomie auquel j’appartiens.
La question posée était intéressante, et je la reformule ici : “comment est-il possible de mesurer l’expansion de l’Univers, y compris une éventuelle accélération, sur la base de nos observations depuis la Terre, qui sont condamnées à regarder uniquement dans le passé” ?
Quelques éléments de réflexion sur la bruit médiatique en cours concernant la réforme de l’orthographe, la suppression des accents circonflexes et autres échauffements médiatiques.
Sur le fond, franchement cette histoire est extrêmement symptomatique de la bêtise crasse à la fois des médias, qui racontent n’importe quoi, des politiques, qui en rajoutent par pure démagogie, et des français, qui prennent les informations brutes sans distanciation.
1/ La réforme de l’orthographe dont ont parle est celle de 1990. Oui, 1990, commandé par Michel Rochard, premier ministre de l’époque. Seulement, cette réforme n’avait pas force de loi, et son application est laissée quasi-lettre morte pendant 25 ans, seule certains sites Internet du gouvernement (dans les années 2000) et certains manuels scolaires ont commencé à l’appliquer.